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Plus de vignettes sur les médicaments

Depuis le 1er juillet 2014, la vignette pharmaceutique est supprimée. Les prix et les conditions de remboursement ne figureront plus sur les boîtes de médicaments, qu’ils soient remboursables ou non-remboursables.

 

Désormais, l’usager accède au prix de son médicament par divers moyens, présentés sur l’affiche que vous verrez maintenant dans toutes les pharmacies :

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Pour connaître prix, taux de remboursements des médicaments et conditions de prise en charge, un site est mis à votre disposition : http://www.sante.gouv.fr/prix-et-taux-de-remboursement.html

 

Il suffit de rentrer le nom du médicament dans la base de données publiques, tout y sera indiqué dans la « fiche infos ».

 

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Vous y trouverez aussi des données et documents de référence sur les médicaments commercialisés ou ayant été commercialisés durant les deux dernières années en France.
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Pharmacies en ligne : comment choisir le bon site ?
Rappelons que le médicament n’est pas un produit banal de consommation courante et que les contrefaçons peuvent induire des risques sanitaires.

Pour en savoir plus sur la contrefaçon des médicaments.

Là où le pharmacien dispense des conseils et rappelle les informations essentielles, les sites de vente de médicament en ligne ne répondent pas tous aux obligations « basiques » pour assurer votre sécurité. Vous vous retrouvez alors seul(e) devant votre écran, potentiel(le) victime de médicaments contrefaits et dangereux.

 

C’est pourquoi, Familles Rurales, à l’initiative de l’Observatoire des prix des médicaments, vous explique comment faire pour repérer les sites de vente de médicaments fiable.

 

Avec les logos officiels, pas de risque de médicaments contrefaits

 

Pour acheter des médicaments sans crainte, vous devez voir les logos ou les liens vers les sites suivants :

  • ANSM : Agence Nationale de Sécurité des Médicaments logo ANSM
  • ARS : Agence Régionale de Santé ARS
  • Ordre National des Pharmaciens ordre des pharmaciens

 

Ces sites recensent tous les sites de pharmacies agréés délivrant des médicaments qui ne risquent pas d’être contrefaits. Ils sont tous reliés à une officine (c’est normalement une obligation afin de pouvoir vendre des médicaments en ligne), physiquement accessible.

 

Attention aux autres logos (pharmacie française, hébergeur agréé de données de santé à caractère personnel, Vidal, certification Véritas...) ne sont pas un gage de sérieux pour la vente des médicaments.

 

L’Europe s’est dotée d’un logo commun à tous ses Etats membres pour permettre aux acheteurs en ligne de reconnaitre les pharmacies agréées. Un site écrit en français en signifie pas pour autant qu’il a pignon sur rue en France.

logo européen des pharmacies en ligne

 

D’autres conseils pour repérer les bons sites

 

  • Vous trouverez en ligne la notice des médicaments pour vous informer sur l’utilisation ou les effets indésirables notamment. Il faut la lire surtout si vous ne connaissez pas bien le médicament et la valider avant l’achat.
  • Remplissez honnêtement le questionnaire, même sommaire, avant l’achat (âge, sexe, traitements en cours et présence d’allergies éventuelles). Il aide le pharmacien à vérifier les contre-indications.
  • Attention à la règle du précochage ! Normalement rien ne doit être pré coché à l’avance sur le site. Mais certains sites passent outre cette obligation ou demandent des informations à caractère personnel. Veillez à décochez l’inscription aux newsletters et ne pas donner d’informations inutiles (mutuelle, catégorie professionnelle…).
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Comment est l’hôpital près de chez vous ?

Il est souvent difficile de bien connaître son établissement de santé. Sur le site www.scopesante.fr, vous accédez à des informations précises et nombreuses sur la qualité de l’établissement. Il est un moyen de bien choisir son hôpital ou sa clinique quand il est possible de le faire.

 

Connaitre immédiatement les structures autour de chez vous - une carte vous invite à entrer le nom de votre commune, c’est la première étape du site. Rapidement s’affichent la localisation et le nom des établissements. En cliquant sur les 4 indicateurs proposés, vous avez un premier aperçu de la structure : est-elle suivie par la Haute Autorité de Santé (HAS), lutte-t’elle contre les maladies nosocomiales ? Le courrier de fin d’hospitalisation et la tenue du dossier du patient sont-ils garantis ?

 

Respect de l’intimité, prise en charge en fin de vie, sécurité des transfusions. Le site donne des informations très détaillées sur la qualité des soins et l’attention accordée au patient. 3 indicateurs sont évaluées de A à D : le parcours du patient (sa prise en charge en fin de vie, l’évaluation de sa douleur, la qualité de son dossier…), le respect de ses droits (sa dignité, son consentement aux soins, sa participation aux décisions…), et sa sécurité (transfusion, bloc opératoire, continuité des soins…). Vous pouvez même comparer les établissements entre eux.

 

 

Comparer les établissements pour faire un choix. En un clic vous pouvez comparer les indicateurs de plusieurs établissements mais aussi les activités (notamment les nombres de séjours). Vous souhaitez éviter une césarienne (trop) automatique ? Comparez le nombre annuel de césarienne et d’accouchement pas voie naturelle pour vous faire une idée.

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Les pilules miracles n’existent pas !

Retrouvez l'intervention de Laetitia Verdier à ce sujet dans l'émission Conso Matin sur RTL.

 

 

Fiche d’identité du complément alimentaire

Ils complètent le régime alimentaire normal et constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances.
Objectif : Combler des carences passagères.
Forme : gélules, comprimés, flacons compte-gouttes, ampoules ou autres tisanes...
Composition :
plantes, vitamines, minéraux... mais contiennent aussi des additifs, des arômes autorisés en alimentation. Les ingrédients utilisés sont répertoriés dans un arrêté (en téléchargement ci-contre) en précisant les doses journalières à ne pas dépasser.
Que ce soit pour mincir, digérer, avoir une belle peau, la forme (…) un adulte sur cinq consomme des compléments alimentaires ou des aliments enrichis[1].

 

Faut-il consommer des compléments alimentaires ?

 

Pour la grande majorité, une alimentation équilibrée, qui respecte les recommandations du PNNS, apporte l’essentiel des nutriments dont nous avons besoin pour couvrir nos besoins. La consommation de compléments alimentaires n’est donc pas nécessaire.

Toutefois, certaines personnes, du fait de leur situation comme les femmes enceintes, les personnes âgées en institution, les personnes en situation de grande précarité, peuvent souffrir de déficits de substances bien spécifiques (Vitamine D, fer…). Les apports en vitamines, minéraux et autres nutriments d’un complément alimentaire peuvent dans ce cas présenter un intérêt. Il est alors nécessaire de prendre l’avis d’un professionnel de santé.

 

4 conseils avant de consommer/acheter des compléments alimentaires :
  • évitez les produits qui vous promettent des effets extraordinaires. Les pilules miracle n’existent pas !
  • demandez conseil à un professionnel de santé et signalez-lui tout effet indésirable suite à la consommation d’un complément alimentaire
  • éviter de les acheter sur des sites Internet basés hors de France. Les compléments alimentaires vendus peuvent contenir des substances interdites par la législation française du fait de leur dangerosité
  • La notice doit être écrite en français.
En cas de consommation :
  • ne dépassez pas la dose maximale inscrite sur l’emballage ou la notice
  • respectez scrupuleusement les conditions d‘emploi fixées par le fabricant. Il est responsable de la sécurité des produits qu’il commercialise
  • éviter des prises prolongées, répétées ou multiples sans vous entourer des conseils d’un professionnel de santé
  • éviter d’associer plusieurs compléments alimentaires entre eux

Les compléments alimentaires sont des aliments, pas des médicaments

Même si certains prétendent le contraire, ils ne peuvent pas prétendre prévenir ou guérir une maladie comme les molécules ou les plantes médicamenteuses le font.

Ils peuvent toutefois indiquer une allégation ou un slogan« santé », évalué et validé par l’EFSA[2]. La liste (en anglais) est accessible sur le site de la commission européenne[3].

 

Contrairement aux médicaments, les compléments alimentaires ne requièrent pas d'autorisation préalable de mise sur le marché. Leur composition est simplement contrôlée par la DGCCRF[4].

 

[1] Source ANSES : l'étude INCA 2 (fin 2005/2007)

[2] autorité européenne de sécurité sanitaire des aliments

[4] Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes

Retrouvez l'intervention de Laetitia Verdier à ce sujet dans l'émission Conso Matin sur RTL.

 

 

Fiche d’identité du complément alimentaire

Ils complètent le régime alimentaire normal et constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances.
Objectif : Combler des carences passagères.
Forme : gélules, comprimés, flacons compte-gouttes, ampoules ou autres tisanes...
Composition :
plantes, vitamines, minéraux... mais contiennent aussi des additifs, des arômes autorisés en alimentation. Les ingrédients utilisés sont répertoriés dans un arrêté (en téléchargement ci-contre) en précisant les doses journalières à ne pas dépasser.
Que ce soit pour mincir, digérer, avoir une belle peau, la forme (…) un adulte sur cinq consomme des compléments alimentaires ou des aliments enrichis[1].

 

Faut-il consommer des compléments alimentaires ?

 

Pour la grande majorité, une alimentation équilibrée, qui respecte les recommandations du PNNS, apporte l’essentiel des nutriments dont nous avons besoin pour couvrir nos besoins. La consommation de compléments alimentaires n’est donc pas nécessaire.

Toutefois, certaines personnes, du fait de leur situation comme les femmes enceintes, les personnes âgées en institution, les personnes en situation de grande précarité, peuvent souffrir de déficits de substances bien spécifiques (Vitamine D, fer…). Les apports en vitamines, minéraux et autres nutriments d’un complément alimentaire peuvent dans ce cas présenter un intérêt. Il est alors nécessaire de prendre l’avis d’un professionnel de santé.

 

4 conseils avant de consommer/acheter des compléments alimentaires :
  • évitez les produits qui vous promettent des effets extraordinaires. Les pilules miracle n’existent pas !
  • demandez conseil à un professionnel de santé et signalez-lui tout effet indésirable suite à la consommation d’un complément alimentaire
  • éviter de les acheter sur des sites Internet basés hors de France. Les compléments alimentaires vendus peuvent contenir des substances interdites par la législation française du fait de leur dangerosité
  • La notice doit être écrite en français.
En cas de consommation :
  • ne dépassez pas la dose maximale inscrite sur l’emballage ou la notice
  • respectez scrupuleusement les conditions d‘emploi fixées par le fabricant. Il est responsable de la sécurité des produits qu’il commercialise
  • éviter des prises prolongées, répétées ou multiples sans vous entourer des conseils d’un professionnel de santé
  • éviter d’associer plusieurs compléments alimentaires entre eux

Les compléments alimentaires sont des aliments, pas des médicaments

Même si certains prétendent le contraire, ils ne peuvent pas prétendre prévenir ou guérir une maladie comme les molécules ou les plantes médicamenteuses le font.

Ils peuvent toutefois indiquer une allégation ou un slogan« santé », évalué et validé par l’EFSA[2]. La liste (en anglais) est accessible sur le site de la commission européenne[3].

 

Contrairement aux médicaments, les compléments alimentaires ne requièrent pas d'autorisation préalable de mise sur le marché. Leur composition est simplement contrôlée par la DGCCRF[4].

 

[1] Source ANSES : l'étude INCA 2 (fin 2005/2007)

[2] autorité européenne de sécurité sanitaire des aliments

[4] Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes

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