Cap’Âge retarde la perte d’autonomie

Il s’agit la plupart du temps de personnes très âgées. Elles doivent pouvoir se déplacer avec l’aide d’un tiers. Les activités proposées et choisies par les participants sont variées : chant, cuisine, art floral, gymnastique douce. Les intervenants sélectionnés par la coordinatrice ont une grande connaissance en gérontologie, en plus de leur spécificité technique.

 

 

Maintenir une vie sociale

 

Intégrer un groupe, c’est maintenir une vie sociale et éviter de s’exclure de la société. Dans ces situations, il est essentiel de permettre aux gens d’échanger, de faire appel à leur mémoire et aux souvenirs : « Il faut laisser le temps à la parole et aux échanges, c’est important » témoigne Annie, une bénévole qui véhicule les participants. Une relation se crée entre les bénévoles et les personnes âgées qui évoquent des questions plus personnelles sur la santé, le bien être, les difficultés rencontrées au quotidien. Les participantes venant de la communauté de communes, il arrive même que certaines aient été scolarisées à la même école et se retrouvent dans ce lieu après toutes ces années !

 

Une étude menée par la fédération auprès des bénéficiaires en 2014, a démontré que la perte d’autonomie des personnes inscrites dans Cap ‘Age était retardée. Bravo aux associations locales qui animent ce dispositif, soutenues par la fédération départementale, les collectivités, les CCAS et diverses associations.

 

Contact : Familles Rurales Côtes d'Armor