Dossiers de presse 2016
Familles Rurales publie les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes 2016 portant sur deux relevés effectués durant l’été. Ces résultats, à retrouver en exclusivité mardi 23 août dans le quotidien la Croix, mettent en évidence :
- Une année aux prix records : depuis le début de l’observatoire, les prix n’ont jamais été aussi élevés : 4.10 € pour 1kg de fruits et 2.30 € pour 1kg de légumes
- Entre 2015 et 2016, les fruits ont augmenté de + 18% et les légumes de + 10%.
- Les produits qui ont le plus augmenté sont : la pomme de terre + 37%, la fraise + 36%, le melon + 17%, la cerise + 17%, la courgette + 17%...
- Les hard-discounts restent toujours moins chers en termes de prix, même si l’écart avec les hyper et supermarchés se resserre.
- Des fruits et légumes « Origine France » qui restent compétitifs par rapport à leurs homologues étrangers. La différence de prix reste très relative (inférieure ou égale à 10 centimes d’euros dans un cas sur deux).
- Les fruits et légumes bio restent globalement plus chers que les fruits et légumes conventionnels, avec un écart qui s’accentue par rapport à 2015 : pour les fruits (+ 2.85 €) et les légumes (+ 1.80€).
- Manger des fruits et légumes de saison à maturité est moins cher.
- Acheter des fruits et légumes français n’est pas forcément plus cher.
Chaque été, les veilleurs consommation de Familles Rurales relèvent les prix de 8 fruits et 8 légumes à deux reprises : en juin et juillet. Ils distinguent leur origine mais aussi la surface de vente (hyper/supermarchés, hard-discounts, marchés). Un relevé de prix est aussi réalisé pour les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique.
Durant l’été 2016, ce sont 50 veilleurs qui ont relevé les prix dans 32 départements français, pendant les semaines du 06 au 12 juin et du 04 au 10 juillet.
Familles Rurales et La CSF publient aujourd’hui les résultats de leur enquête sur l’usage des téléphones portables auprès de 6 700 personnes (2 500 adultes et 4 200 enfants).
Les résultats démontrent que les consommateurs ne connaissent pas les bons usages du mobile, notamment la nécessité d’utiliser systématiquement le kit mains libres lors des appels. Plus de 90 % des adultes et des enfants ne suivent pas cette recommandation.
Par ailleurs l’enquête révèle que 75% des mineurs équipés d’un mobile l’ont été avant 14 ans (ce qui est contraire aux recommandations et au Code de la santé publique).
Les bons usages sont méconnus des utilisateurs de téléphone portable, malgré la communication des opérateurs et constructeurs. Il en résulte des usages inquiétants par les adultes et les enfants.
Pour Familles Rurales et La CSF, il est urgent que les Pouvoirs publics et les opérateurs jouent leur rôle et améliorent leur communication à destination des utilisateurs de téléphone portable afin que les bons usages soient connus de tous.
Enfin, alors que Familles Rurales, la CSF, Laurence Abeille et l’ANFR devaient intervenir ensemble sur le sujet, l’ANFR s’est désistée à quelques heures de la conférence. Elle avait été précédée par la Fédération Française des Télécoms qui nous informait de son absence et de celles de ses membres bien que plusieurs opérateurs avaient confirmé leur participation.
Le sujet des radiofréquences et téléphone portable serait-il délicat ?
Trois ans après le scandale des lasagnes, Familles Rurales a réalisé une enquête auprès de 700 familles afin de recueillir leurs constats et connaissance en matière d’origine des viandes et leurs critères d’achat.
Les résultats indiquent que malgré les mesures prises après le scandale, plus d’un consommateur sur deux ne se sent pas « mieux informé » sur l’origine des viandes.
Dans le détail, le consommateur repère :
- Bien l’origine sur la viande brute* (environ 70% des répondants)
- Beaucoup moins l’origine sur la charcuterie (environ 30%)
- Pas du tout sur les plats préparés (9%)
Or l’origine de la viande est le premier critère de choix dans son achat (viande brute ou transformée), avant le prix (qui reste cependant important).
Enfin, concernant les logos « Viandes de France », mis en place suite au scandale du Chevalgate, la majorité des répondants ne les a pas compris ou considère qu’ils ne garantissent pas le « né, élevé, abattu et transformé en France »
Pour Familles Rurales, la traçabilité de la viande est indispensable quelle que soit sa forme, brute ou transformée : c’est la volonté des consommateurs, l’origine étant leur 1er critère d’achat
Familles Rurales demande :
- De rendre obligatoire au niveau européen l’origine des viandes sur les produits transformés
- En attendant, de développer les gammes de produits transformés s’inscrivant dans la démarche « Viandes de France »
Familles Rurales accompagnera les consommateurs dans une meilleure compréhension de ces logos et des signes officiels de qualité.
* Pour rappel, depuis le 1er avril 2015, l’origine est obligatoire sur toutes les viandes brutes (non transformées).
L’Observatoire des prix constate une légère hausse du panier moyen des ménages de + 0.37%, soit un panier moyen qui s’élève à 135,59 euros.
- Entre 2014 et 2015, légère hausse des trois panels : Marques nationales : + 0,25%, marques de distributeurs : + 0,65% et « 1er prix » : + 0,22%
- Le supermarché reste la surface de vente qui propose des prix les plus intéressants pour le consommateur.
- Depuis 2006, les prix ont augmenté de 4,55%, avec une stabilisation des prix depuis 2013 (panier à 135 €)
- Seules les marques nationales sont en constante augmentation depuis 2006 : +6,91%, avec un panier record en 2015 : 179,56 euros
Enquête réalisée par un réseau de 75 « veilleurs consommation » issus de 34 départements. Relevés de prix de 35 produits de consommation courante représentant 13 catégories de produits, tous les 2 mois. 3 types de prix relevés : marque nationale, marque de distributeurs et 1er prix, dans 3 types de magasins : hypermarchés, supermarchés et hard-discounts.